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Ecriture

La thérapie par les mots, à travers ses interrogations multiples, tente à retrouver les vertus de sa vocation originelle. Elle redonne la parole là où on l’a perdue. C'est la possibilité concrète de mettre fin à un questionnement, un problème, un passage...

Les recherches scientifiques sur les pouvoirs thérapeutiques de l'écriture ont commencé il y a plus de vingt ans quand James W. Pennebaker, professeur de psychologie de l'Université du Texas, a publié les résultats d'une étude étonnante.Il avait demandé à ses étudiants de se séparer en deux groupes. Dans le premier, il était demandé aux élèves d'écrire chaque jour pendant vingt minutes sur les pires événements de leur vie.Pour ceux du deuxième groupe, il fallait écrire pendant le même temps, mais sur des événements plus banals.Six semaines après, tous les étudiants étaient soumis à des tests sanguins. Ceux qui avaient écrit leurs traumatismes affichaient un net renforcement du système immunitaire, dans lequel tous leurs marqueurs étaient améliorés : taux d'anticorps, activités cellulaire, musculaire… et leur bien-être psychique avait sensiblement augmenté, ce qui n'était nullement le cas pour les étudiants de l'autre groupe. Cette étude a inauguré en Amérique du Nord une suite de recherches qui toutes, les unes après les autres, n'ont fait que confirmer ce que Franz Kafka, Etty Hillesum et de nombreux écrivains savent intuitivement : noter ses pensées ou les événements importants de son existence aide à dépasser les chocs de la vie. Plus, cela aide à évoluer en modifiant ses comportements.

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